S'il fallait résumer en quelques mots-clé la carrière de Jean Dréjac à la manière d'un rébus, cela donnerait par exemple : point de départ Grenoble, avec des chansons de Trénet et de Misraki, puis Paris, avec Radio Cité, le Petit Casino, "Les Folies Belleville", les concerts Pacra, les tournées et puis la revue franco-anglaise au théâtre de l'Abri.

Après la guerre, encore les revues puis le cours Simon et enfin les premiers textes pour Borel-Clerc, parmi lesquels "Le petit vin blanc" qui déclenchera le tout.

Depuis, Jean Dréjac a été chanté mille fois, entres autres par Montant "La chansonnette", "Rengaine ta rengaine", Piaf "Sous le ciel de Paris", "L'homme à la moto", "Le chemin des Forains", Marcel Amont "Bleu, blanc, blond", "Dans le cœur de ma blonde", Dalida "L'arlequin de Tolède", Maurice Chevalier "Mimi la blonde", Michel Legrand "Comme elle est longue à mourir ma jeunesse", "Un été 42", "Le messager", Serge Reggiani "Rupture", "Edith", "Les vieux copains", et puis Patachou, Anny Cordy, Juliette Gréco, Les Compagnons de la Chanson, Les Frères Jacques, Mireille Mathieu, Renaud, Voulzy et même les Chœurs de l'Armée Rouge !.

Qui dit beaucoup de prix : Grand Prix de la Chanson française, Prix Edith Piaf, Prix du Komsomol soviétique pour "Octobre" avec Philippe-Gérard.

"... Mais Jean Dréjac est aussi un homme qui s'est beaucoup battu pour la chanson, pour défendre et représenter son métier : Administrateur, Vice Président du Conseil d'Administration de la SACEM puis Président du SNAC (Syndicat National des Auteurs Compositeurs), Membre du Bureau Fédéral du Conseil International des Auteurs. Ce qui ne l'a pas empêché de chanter tout au long de sa carrière, car il fait partie de ces auteurs qui ont sans cesse besoin d'un contact direct avec leur public..."

Extrait de la plaquette "Dans la série "Les Coulisses de la Création "Monsieur Dréjac" proposée par la SACEM, en association avec Noé Productions et MCM.

JEAN DREJAC EST DECEDE EN AOÛT 2003